Le Gouvernement souhaite rappeler à l’opinion nationale et internationale que le litre de gasoil et d’essence se vendait à un prix uniforme de GNF 10.000 en 2014. En Janvier 2015, en raison de la tendance observée de la baisse des cours mondiaux du baril, ce prix a été ramené, à l’initiative du Gouvernement, à GNF 9000/litre.
Allant au-delà des dispositions du protocole d’accord tripartite du 19 Février 2016 qui engageait le Gouvernement à maintenir le prix du litre de carburant à GNF 8.000 jusqu’en Décembre 2016, le Gouvernement a maintenu ce prix jusqu’au 30 Juin 2018 et ceci en dépit de la forte hausse des cours mondiaux du pétrole qui sont passés sur la période de 46$ à environ 78$ soit une variation de 69%.
Le maintien du prix du carburant à GNF 8.000/litre a contraint le Gouvernement à consentir des subventions de plus en plus fortes sous forme de renonciation partielle à ses droits et taxes. Ainsi, d’Octobre 2017 à Juin 2018, le montant cumulé de la subvention consentie par le Gouvernement se chiffre à un montant global d’environ GNF 765 milliards. Il s’agit d’une perte d’environ 100 milliards par mois pour le trésor public.
Nonobstant cet état de fait, le Gouvernement maintient un effort soutenu pour subventionner de nombreux produits de première nécessité qui touchent directement la vie des populations tels que le riz, le sucre, la farine, la fourniture d’électricité, etc…
Cette subvention, normalement destinée à alléger le panier de la ménagère, profite plutôt à des agents économiques disposant pourtant de ressources beaucoup plus importantes. Le maintien de cette subvention est la source d’un coulage important à destination de certains pays voisins. Le carburant importé par la Guinée est vendu par voie de trafique dans les pays voisins où le carburant coute plus cher. Cette situation n’était plus soutenable au regard des engagements de notre pays vis-à-vis de ses partenaires techniques et financiers.
Le Gouvernement réaffirme donc sa disponibilité totale à engager les négociations avec les partenaires sociaux en vue de dégager des mesures d’accompagnement propres à alléger l’impact de cette augmentation sur les braves populations guinéennes. Ce dialogue ne peut être conduit que dans un climat de sérénité dans le pays et de confiance entre les acteurs concernés.
Le maintien du prix du carburant à GNF 8.000/litre a contraint le Gouvernement à consentir des subventions de plus en plus fortes sous forme de renonciation partielle à ses droits et taxes. Ainsi, d’Octobre 2017 à Juin 2018, le montant cumulé de la subvention consentie par le Gouvernement se chiffre à un montant global d’environ GNF 765 milliards. Il s’agit d’une perte d’environ 100 milliards par mois pour le trésor public.
Nonobstant cet état de fait, le Gouvernement maintient un effort soutenu pour subventionner de nombreux produits de première nécessité qui touchent directement la vie des populations tels que le riz, le sucre, la farine, la fourniture d’électricité, etc…
Cette subvention, normalement destinée à alléger le panier de la ménagère, profite plutôt à des agents économiques disposant pourtant de ressources beaucoup plus importantes. Le maintien de cette subvention est la source d’un coulage important à destination de certains pays voisins. Le carburant importé par la Guinée est vendu par voie de trafique dans les pays voisins où le carburant coute plus cher. Cette situation n’était plus soutenable au regard des engagements de notre pays vis-à-vis de ses partenaires techniques et financiers.
Le Gouvernement réaffirme donc sa disponibilité totale à engager les négociations avec les partenaires sociaux en vue de dégager des mesures d’accompagnement propres à alléger l’impact de cette augmentation sur les braves populations guinéennes. Ce dialogue ne peut être conduit que dans un climat de sérénité dans le pays et de confiance entre les acteurs concernés.
D’ores et déjà le Gouvernement informe les populations de Conakry, le retour sur la voie, dès cette semaine du Train Express Conakry-Kagbelen ainsi que la mise en circulation d’une quarantaine de bus avant la fin du mois pour améliorer le transport à Conakry et dans ses environs immédiats.
Par ailleurs, le Gouvernement est disposé à entamer des pourparlers dans les meilleurs délais avec le syndicat des transporteurs en vue de l’harmonisation des tarifs de transport urbains et interurbains. Le Gouvernement en appelle à la responsabilité citoyenne des guinéennes et guinéens pour que cette situation ne soit pas mise à profit pour compromettre la paix sociale et la quiétude des populations guinéennes.
En tout état de cause, le Gouvernement rassure les populations guinéennes que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour préserver l’ordre public et assurer la sécurité des biens et personnes.
Lu sur Tamtamguinee