Du 2 au 5 décembre 2019, la Cedeao procédera, à Conakry en Guinée, à une évaluation du niveau de mise en œuvre des orientations de l’Ecowap 2025 et des perspectives de développement du secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique pour les trois prochaines années (2020-2022).

En effet, depuis trois années, la Commission de la Cedeao et les Etats membres mettent en œuvre le Programme régional d’investissements agricoles et de sécurité alimentaire et nutritionnelle (Priasan) et les Programmes nationaux d’investissements agricoles et de sécurité alimentaire et nutritionnelle (Pniasan) de seconde génération dans le cadre de l’Ecowap 2025.

En dépit des résultats probants obtenus (augmentation de la production sur fond d’amélioration de la productivité pour certaines spéculations, réduction de l’acuité des crises alimentaires et nutritionnelles), il subsiste toutefois des interrogations qui nécessitent un bilan participatif et inclusif de l’ensemble des parties prenantes à la mise en œuvre des orientations et des instruments d’opérationnalisation de l’Ecowap à l’horizon 2025.

La Cedeao, à travers sa Direction de l’Agriculture et du Développement rural a choisi cette première semaine du mois de décembre 2019 pour passer en revue, tant au niveau national que régional, le niveau de mise en œuvre des Pniasan et du Priasan et d’apprécier l’engagement des acteurs régionaux et nationaux pour la mise en œuvre de la Politique agricole régionale.

Par ailleurs, la Cedeao profitera de sa présence en Guinée pendant cette période pour organiser à la suite de la Revue de l’Ecowap 2025, la première réunion du Comité de gestion de la Réserve régionale de sécurité alimentaire (9 décembre 2019) et un atelier régional d’échanges sur les politiques nationales de stockage de sécurité alimentaire (10-12 décembre 2019).

En rappel, l’opérationnalisation de la Reserve régionale de sécurité alimentaire s’inscrit dans le cadre de la stratégie régionale de stockage de sécurité alimentaire fondée sur quatre lignes complémentaires de défense: (i) la première ligne concerne les stocks de proximité, généralement mis en place et gérés par des organisations locales ou des collectivités décentralisées, (ii) la deuxième repose sur les stocks nationaux de sécurité gérés par les Etats ou cogérés par les Etats et leurs partenaires financiers, (iii) la troisième ligne est la Réserve régionale de sécurité alimentaire et enfin, (iv) le recours à l’aide internationale.

La Réserve à été créée en 2013 par les Chefs d’Etat et de Gouvernement par acte additionnel au Traité révisé de la Cedeao pour (i) compléter les efforts des Etats membres pour fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle rapide et diversifiée, (ii) exprimer la solidarité régionale à l’égard des Etats membres et des populations affectées à travers des mécanismes transparents, équitables et prévisibles, (iii) contribuer à la souveraineté alimentaire et à l’intégration politique, économique et commerciale de l’Afrique de l’Ouest

Transmis par la cellule de communication du gouvernement