Les populations de Gaoual sont éprouvées par une catastrophe naturelle due à la grosse pluie de ces derniers jours.
Plus de 200 maisons en banco sont par la montée des eaux, de nombreuses localités sont inaccessibles et plusieurs centaines d’hectares de cultures sont compromis détruits.
Les ressortissants se mobilisent comme ils peuvent pour donner des vivres et des abris aux sinistrés.
Cinq jours après les eaux stagnent toujours et la route de Boké est coupée à la rentrée de Gaoual à sinthiourou et la plupart des districts de la commune urbaine sont inaccessibles pour amener les vivres collectés laissant planer le risque de famine et le développement des épidémies.
La crise du carburant n’est pas loin car Gaoual et KOUNDARA ne sont approvisionnés que par la seule route nationale Boké – Gaoual.
Les populations attendent toujours une réaction même de compassion des autorités, l’administration est totalement absente les gens ne savent plus vers qui se tourner malgré les efforts des députés de Gaoual.
Le silence des autorités guinéennes, est incompréhensible face à la détresse des populations victimes des inondations dans la préfecture de Gaoual et ailleurs.
Plusieurs centaines de personnes sont sans abris sous la menace de la crise alimentaire pendant cette période de « soudure ». Toutes les autorités locales se sont exprimés appelant à l’aide d’urgence en l’absence du préfet nous attendons toujours la compassion du gouvernement et la mobilisation de l’aide d’urgence.
La destruction de plusieurs centaines d’hectares de cultures cristallise les inquiétudes sur la saison agricole et les risques de crise alimentaire dans la localité.
Il faut se féliciter de la réaction rapide des ressortissants, des populations de Gaoual, des présidents de délégations spéciales qui s’activent pour apporter une aide rapide aux victimes des inondations.
L’armée devrait intervenir pour aider à l’acheminement des vivres dans les zones isolées et difficiles d’accès.
Nous lançons un appel pressant au premier ministre et tous les membres du gouvernement, qui sont concernés pour qu’ils viennent en aide à nos concitoyens en situation de détresse. Il n’est pas nécessaire de rappeler que la solidarité passe par une conscience de soi et de l’existence de l’autre. L’autre ne doit pas être une abstractions mais bien un être humain, en chair et en os, qui vit, qui a des espoirs, des besoins, des enfants, des parents, de la famille ou des grands parents.
Il ne faut pas donner le sentiment que les mots gravés dans notre devise nationale et que nous apprenons n’a aucun sens lorsqu’une partie de la population est en attente de sa matérialisation. La solidarité n’est pas qu’un mot.
Ne regardez pas ailleurs lorsque la maison du voisin brûle.
Lu sur africaguinee.com