Le gouvernement équato-guinéen envisagerait de résilier, de façon unilatérale, les contrats de trois entreprises de services pétroliers déclarées non conformes à leurs cahiers de charges, aux règles locales, a rapporté en fin de semaine dernière, Bloomberg.

Dans le collimateur, TechnipFMC Plc, Subsea 7 SA et Schlumberger Ltd. Il leur est reproché de ne pas se conformer à la législation en matière de formation et d’emploi, a déclaré, sous anonymat, un responsable gouvernemental.

Selon le ministère des Mines et des Hydrocarbures, conformément à règlement de 2014 sur le contenu national de la Guinée équatoriale, «tous les accords doivent comporter des clauses des dispositions locales et celles pour le renforcement des capacités, avec une préférence accordée aux entreprises locales».

En réaction à cette menace d’exclusion, qui n’est pas encore officielle, Schlumberger a déclaré dans un communiqué, qu’il travaille avec le ministère des Mines et des Hydrocarbures et qu’il a soumis ses plans pour garantir une conformité totale en temps voulu.

Réaction similaire pour Subsea 7, qui a réagi en réitérant « l’importance accrue accordée aux engagements locaux» en Guinée équatoriale.

Depuis 2014, la réglementation en Guinée équatoriale oblige les compagnies pétrolières à renforcer les capacités des entreprises locales. Selon les données de BP Plc, la Guinée équatoriale a produit, en moyenne, l’année dernière 199 000 barils de pétrole par jour.

Troisième plus grand producteur de pétrole d’Afrique, elle est membre de l’OPEP depuis mai 2017.

African Daily Voice (ADV)

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Résoudre : *
17 + 17 =