L’Institution Indépendante des droits Humains (INIDH) a procédé jeudi à la clôture de la deuxième session de sa plénière. Une rencontre axée sur la présentation des rapports du compte rendu de la visite sur l’état des prisons et les conditions de vie des détenus à Conakry et à l’intérieur du pays. C’était en présence de plusieurs commissaires de l’institution.

Depuis le 07 septembre dernier, des commissions ont été déployées dans les chefs-lieux de régions et à Conakry pour s’enquérir des réalités des prisions guinéennes. Après vérification, on note 1363 détenus à Conakry, alors qu’ils sont à plus de 1400 dans le reste des régions. Un résultat que le président de l’institution Dr Alia Diaby qualifie de déplorable.

«…nous allons travailler sur ces rapport pour sortir un rapport consolidé  sur la situation des prisons. L’essentiel c’est qu’on s’est rendu compte que les bâtiments sont vétustes et les conditions des détenus ne sont pas les meilleurs, et ne sont pas conformes aux normes standards. Donc nous demandons à l’Etat de faire encore davantage mieux ».

Aussi, l’autre objectif assignée à cette rencontre, selon le président, « c’est d’attirer l’attention de l’Etat sur le retrait de CICR .Vous savez depuis trois mois,  le CICR s’est retiré des prisons, donc il n’y a pas de mesures palliatives, ça risque de faire mal aux détenus en terme d’hygiène  et d’alimentation », dira Dr. Diaby dans un entretien accordé à la presse.

Younoussa Sylla