Le Fonds central d’intervention d’urgence des Nations unies (FCIUNU) et le Fonds humanitaire pour la Somalie (FHS) ont débloqué lundi un total de 45,7 millions de dollars américains pour renforcer l’aide vitale en Somalie.

Mark Lowcock, secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence, a déclaré que les 12 millions de dollars alloués au FCIUNU renforceraient la riposte dans les régions les plus touchées du Nord de la Somalie, où 823 000 personnes sont confrontées à une grave insécurité alimentaire.

“Ces allocations permettront aux agences humanitaires en Somalie de fournir dans les plus brefs délais un soutien urgent en matière d’alimentation, d’eau potable, de soins de santé et d’éducation, dans les zones où les besoins sont les plus criants”, a fait savoir Lowcock dans un communiqué.

L’ONU a déclaré que 33,7 millions de dollars alloués au FHS renforceraient la protection, l’éducation et le soutien au logement dans le Nord de la Somalie, ainsi que d’autres activités vitales dans le Centre et le Sud de la Somalie.

Le FHS est un mécanisme regroupant plusieurs pays donateurs créé en 2010 pour allouer des fonds aux interventions les plus urgentes qui sauvent des vies en Somalie. Il est géré par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies.

La plupart des fonds iront à des organisations non gouvernementales nationales et internationales, tandis que 700 000 dollars iront au Service aérien humanitaire des Nations unies, qui aide à transporter des biens et du personnel humanitaires essentiels.

Selon l’ONU, plus de 4,2 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire urgente cette année, dont 900 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë.

La situation de la sécurité alimentaire en Somalie s’est détériorée, en particulier dans le Nord et dans certaines parties centrales du pays, en raison des faibles pluies saisonnières enregistrées par Deyr, des effets persistants de la sécheresse, du conflit, des déplacements et des expulsions de 2016/2017, malgré l’amélioration de la situation humanitaire 2018, a déclaré l’ONU.