Les activités minières industrielles s’accompagnent inévitablement d’autres formes de pollution des eaux de surface et souterraines.

Sur les bases minières, les concentrations d’engins, de personnel, d’activités génèrent des risques  chroniques (eaux usées, eaux de ruissellement, infiltration des lixiviats) ou accidentels (fuite d’hydrocarbures, de produits chimiques).

S’ajoutent les risques de pollution au niveau des sites d’extraction et des points de franchissement des rivières, et la pollution indirecte liée aux fortes concentrations de pollution autour des sites miniers (usage accru des cours d’eau, rejets d’eaux usées ou pluviales non traitées).

Les opérateurs industriels mettent en œuvre plusieurs types de mesures : aménagement de contention, stations d’épuration, monitoring, plan de  prévention et d’urgence, gestion intégrée des ressources, en eau.

Par ailleurs, la situation de la Guinée en tant que château d’eau régional accentue les risques de pollution transfrontalière : pollution au cyanure sur le haut Niger, augmentation de la charge solide sur les cours d’eau des pays frontaliers, en aval des sites de bauxite, fer et diamant.

Extrait de l’Etude Stratégique Environnementale et Sociale (ESES) de la réforme du secteur minier en République de Guinée.

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