La Conférence de Bangkok sur les changements climatiques a été convoquée dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) pour faire avancer les travaux sur le Programme de travail de l’Accord de Paris. Plus de 1600 participants, dont plus de 1200 fonctionnaires, près de 400 représentants d’organismes et institutions des Nations Unies, d’organisations intergouvernementales, d’organisations de la société civile et des médias ont assisté à la réunion.

A leur réunion de mai 2018, les parties à la CCNUCC ont convenu d’une réunion supplémentaire à Bangkok pour s’assurer du parachèvement du programme de travail par la Conférence Katowice sur le changement climatique (COP 24) en décembre 2018. En vue de ce travail, les parties à Bangkok se sont réunies dans des 48èmes sessions de reprise de l’Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI 48-2) et de l’Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA 48-2), ainsi que dans une sixième session de la première réunion du Groupe de travail spécial sur l’Accord de Paris ( APA 1-6).

À l’approche de la COP 24, beaucoup ont estimé que des avancées substantielles étaient nécessaires à Bangkok pour aboutir à un résultat positif à Katowice. Des négociations sur près de 20 articles de fond de l’ordre du jour ont eu lieu tout au long de la semaine, portant notamment sur les questions suivantes:

  • l’atténuation;
  • l’adaptation;
  • le financement;
  • la transparence;
  • le bilan mondial;
  • les mesures de riposte;
  • les approches marchandes et non marchandes;
  • le respect des dispositions et la mise en application de l’Accord de Paris; et
  • d’autres éléments éventueles du PTAP, y compris les questions liées au Fonds d’adaptation et aux pertes et préjudices.

Les «résultats de Bangkok» de la réunion rendent compte des progrès réalisés dans les domaines cités, dans une compilation de 307 pages, et charge les présidents d’entreprendre des réunions intersessions pour aider les parties à faire avancer les délibérations en vue du PTAP. À la fin de la réunion, beaucoup ont qualifié les progrès d’«inégaux». De nombreux délégués ont souligné que le rythme de travail était trop lent et ont souligné la nécessité fondamentale de fournir des assurances quant à la question du financement. La différenciation entre pays industrialisés et pays en développement est également apparue comme une question controversée dans la discussion des divers points de l’ordre du jour, notamment pour ce qui est des directives concernant les contributions déterminées au niveau national (CDN)…

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Source : Bulletin des Négociations de la Terre

[ODD2030]