Depuis le déclenchement du conflit russo-ukrainien le 24 février dernier, le marché agricole mondial subit un bouleversement sans précédent. La hausse des prix de nombreux produits de base pose de nombreux défis sur le plan de la sécurité alimentaire mondiale.

La Banque mondiale a annoncé le mercredi 18 mai qu’elle fournirait une enveloppe de 30 milliards $ afin d’aider les pays à faire face à l’insécurité alimentaire sur les 15 prochains mois. Cette démarche intervient dans un contexte où la guerre entre la Russie et l’Ukraine perturbe l’approvisionnement mondial de blé et fait flamber les prix des céréales ainsi que des oléagineux.

Une situation qui menace l’accessibilité et la disponibilité alimentaire pour de nombreuses populations dont les moyens de subsistance ont été déjà mis à rude épreuve par la pandémie de coronavirus depuis déjà deux ans.

Dans les détails, l’institution financière indique que 12 milliards $ iront au financement de nouveaux projets ciblant la hausse de la production agricole, l’irrigation, la protection sociale pour mitiger les effets de la hausse des prix des denrées alimentaires sur les plus pauvres ainsi que l’amélioration de l’accès à l’eau. Ce volet profitera principalement à l’Afrique, au Moyen-Orient, à l’Europe orientale, à l’Asie centrale, ainsi qu’à l’Asie du Sud.

Pour sa part, la somme restante de 18 milliards $ bénéficiera à d’autres projets relatifs à la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi qu’à la protection sociale. « La hausse des prix des denrées alimentaires a des effets dévastateurs sur les plus pauvres et les plus vulnérables. Afin d’informer et de stabiliser les marchés, il est crucial que les pays fassent maintenant des déclarations claires sur les augmentations futures de la production en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie », a indiqué David Malpass, le président de la Banque mondiale dans un communiqué.

(Agence Ecofin)

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