Au Niger, l’exécutif veut se conformer à la directive de la Cedeao, portant sur l’harmonisation des politiques relatives au secteur minier, dans ses Etats membres. L’initiative communautaire visait, entre autres, à assurer un environnement favorable au développement des Etats.

Le gouvernement a adopté, lundi 12 juillet, un projet de décret définissant les conditions d’installation et d’exploitation des unités de valorisation des substances minières précieuses au Niger, rapporte Niamey et les deux jours. L’un des objectifs de cette nouvelle disposition est de se conformer aux normes de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sur l’exploitation minière et le développement des ressources minérales dans l’espace communautaire.

La mesure impose aux personnes physiques et morales désireuses d’exporter des minéraux à l’état brut au Niger d’obtenir au préalable une autorisation délivrée à cette fin par le gouvernement.

En outre, dans le souci de renforcer le tissu économique, les exportateurs seront incités à mettre en place les installations nécessaires pour assurer une transformation ou une semi-transformation du minerai au Niger.

Lorsque cette transformation n’est pas possible sur place, les sociétés sont encouragées à installer ces unités de transformation au sein d’un pays de la Cedeao et, en dernier ressort, dans tout autre pays africain. Ces nouvelles dispositions devraient favoriser l’apparition de nouvelles industries et générer plus d’emplois dans le secteur minier au Niger.

(Agence Ecofin)

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Résoudre : *
15 − 12 =