Le Pacte mondial sur la migration des Nations unies, a été adopté par plus de 150 pays ce lundi 10 décembre à Marrakech lors la Conférence intergouvernementale sur la migration, rapportent des médias locaux.

“Nous ne devons pas succomber à la peur”, a exhorté le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avant l’adoption formelle de ce texte destiné à renforcer la coopération internationale pour une “migration sûre, ordonnée et régulière”.

La Conférence intergouvernementale sur la migration connait la participation d’au moins 150 États membres. Outre des responsables gouvernementaux, plus de 700 partenaires, y compris des représentants de la société civile et des secteurs publics ainsi que des migrants prennent part aux discussions sur les opportunités de partenariats innovants, les possibilités de coopération et les initiatives transversales avec les gouvernements.

Il faut savoir que ce Pacte, qui repose sur des valeurs telles que la souveraineté des États, le partage des responsabilités, la non-discrimination et les droits de l’Homme, reconnaît la nécessité d’une approche coopérative pour optimiser les avantages généraux de la migration, tout en tenant compte de ses risques et défis pour les individus et les communautés des pays en développement d’origine, de transit et de destination.

Son adoption constituera une opportunité immanquable pour transformer la gouvernance mondiale des migrations, ériger la responsabilité partagée en principe fondamental et consolider les piliers du multilatéralisme, que sont le respect de la souveraineté des États et le renforcement de la coopération.

Approuvé le 13 juillet dernier par les Etats membres sous l’égide de l’Assemblée générale des Nations unies, le Pacte mondial sur les migrations a été salué comme “une réalisation importante” et un document complet visant à mieux gérer les migrations internationales, à relever leurs défis et à renforcer les droits des migrants tout en contribuant au développement durable.

Lu sur ADV