Riyad, qui revendique déjà 75 milliards de dollars d’investissements sur le continent, prévoit d’investir davantage dans plusieurs secteurs comme les minerais critiques, l’énergie, l’éducation et l’agriculture.
Le Fonds saoudien pour le développement (FSD) signera des accords d’une valeur de 2 milliards de riyals (533 millions de dollars) avec des pays africains, a annoncé le ministre saoudien des Finances, Mohammed Al-Jadaan, à l’ouverture de la Conférence économique saoudo-arabo-africaine qui a démarré ce jeudi 9 novembre à Riyad.
« Les accords seront conclus avec une multitude de pays et d’institutions sur le continent. Notre partenariat avec les pays africains est solide et ne cesse de se développer. Dans les domaines de l’énergie, de l’éducation et de l’agriculture, entre autres, le Royaume considère l’Afrique comme une destination et un partenaire de choix pour les investissements », a-t-il déclaré sans plus de précision. Et d’ajouter : « Nous travaillons avec des partenaires pour soutenir le Ghana et d’autres pays en ce qui concerne leur dette ».
Le ministre saoudien de l’Investissement, Khalid Al-Falih, a indiqué de son côté que le Public Investment Fund (PIF), le fonds souverain du Royaume d’Arabie saoudite, qui dispose de plus de 700 milliards de dollars d’actifs sous gestion, prévoit également d’annoncer des investissements significatifs en Afrique.
« Le Public Investment Fund regarde l’Afrique avec beaucoup d’intérêt, et je pense qu’il fera en temps voulu des annonces qui changeront la donne », a-t-il souligné.
« Les investissements saoudiens en Afrique s’élèvent déjà à 75 milliards de dollars. C’est un bon chiffre, mais je pense que nous ne faisons qu’effleurer la surface, au regard du grand potentiel dont nous avons parlé aujourd’hui », a ajouté M. Al-Falih, indiquant que la coentreprise formée en janvier 2023 par le fonds souverain et la compagnie minière saoudienne Ma’aden s’apprête à investir dans le secteur des minerais critiques sur le continent.