Le ministre ghanéen de la Science, de la Technologie, de l’Environnement et de l’Innovation, le Prof. Kwabena Frimpong Boateng, a averti le mardi dernier à Kumasi les consommateurs du vin de palme, une boisson locale, qu’ils courent le risque de nuire à leur propre santé.

En motivant son avis, le ministre de la Science a déclaré que ceux qui boivent le vin de palme courent un risque médical car les fabricants de cette boisson utilisent des pesticides pour traiter la liqueur.

Pour déconseiller le traitement auquel font recours certaines personnes, Boateng a déclaré que l’utilisation de pesticides par les fabricants de vin de palme pourrait être du à l’ignorance et que par conséquent les producteurs doivent être sensibilisés sur les méfaits.

Le ministre s’est également prononcé contre l’utilisation des herbicides par certains agriculteurs dans leurs champs car une telle pratique détruit certes les mauvaises herbes mais aussi la fertilité du sol.

Après l’avis émis par le ministre Boateng, les fabricants du vin de palme ont du souci à se faire et devront adopter une méthode d’extraction qui ne présentera pas de risques de maladie pour les consommateurs.

Le vin de palme est une boisson fermentée faite à partir de la sève recueillie dans le palmier. Connu localement sous le nom d’akpeteshie, le vin de palme est une boisson cérémonielle très importante. IL est vendu parfois dans certains débits de boisson dans le pays mais souvent il fait son apparition lors des mariages, des funérailles et autres réunions où il est servi à titre symbolique. Le vin de palme est très apprécié au Ghana mais aussi dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest.

Avec koaci