Le Premier ministre, Chef du gouvernement, a présidé le mercredi dernier à Conakry, l’ouverture d’un atelier sur la réforme des marchés publics.

Organisé à l’initiative du ministère de l’Economie et des Finances en collaboration avec l’Autorité de la Régulation des Marchés Publics (ARMP), la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement, l’atelier s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de réforme des finances publiques, que le Gouvernement met en œuvre avec l’appui des partenaires au développement.

Ces derniers temps d’importantes mesures visant à améliorer le système actuel de passation, de contrôle et de régulation des marchés publics ont été prises notamment, à travers l’adoption et la promulgation de la loi /028/2018AN du 5 juillet 2018 et le nouveau code des marchés publics.

Dans le même sens, le cadre institutionnel a lui aussi été revu afin de tenir comptes des nouvelles exigences. Désormais, l’ACGP n’intervient plus dans le processus de passation et de contrôle des procédures en matière de marchés publics, une Direction nationale du contrôle des Marchés publics a été créée et la charge de la passation des marchés publics a été déconcentrée auprès des autorités contractantes.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Mamadi Camara, dans sa prise de parole, en cette circonstance a précisé qu’ en ce qui concerne le cadre règlementaire le nouveau code des marchés publics introduit des concepts comme les marchés clés en main, les contrats GENIS, les marchés de conception-réalisation, les marchés d’innovations et les accords-cadres. Il traite particulièrement du régime de la préférence nationale et de ses conditions d’applications.

Pour permettre à l’ARMP de remplir correctement ses missions et attributions, il a été proposé de rétablir la redevance de régulation dont les modalités de payement seront fixées par voies d’arrêter du ministre en charge des finances.

Mettant l’occasion à profit, le Premier ministre a félicité les partenaires pour les efforts déployés pour la qualification de la dépense publique et l’amélioration de son efficacité. Le Chef du gouvernement a par ailleurs rappelé que la mise en œuvre du système de passation issu de la réforme de 2012 a mis en exergue les insuffisances notables de la réglementation, des procédures de passation, de contrôle et d’exécution des marchés publics. Pour corriger ces insuffisances, l’élaboration et l’adoption d’un nouveau code des marchés publics est devenue une impérieuse nécessité.

Pour finir, le Premier ministre, a précisé les différentes attributions qui devraient permettre de répondre aux questions auxquelles sont confrontés les acheteurs publics, les soumissionnaires aux marchés publics, ainsi que les autres parties prenantes, à tous les niveaux central, déconcentré et décentralisé.

Plusieurs membres du gouvernement, Secrétaires généraux, Conseillers, Directeurs de département et Représentants des secteurs privé et de la Société civile ont pris part à cet événement qui a mobilisé plus d’une centaine de participants.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Résoudre : *
1 + 3 =