A Dakar, le directeur général de la recherche et de l’innovation du ministère de l’Enseignement supérieur, Amadou Thierno Guèye, a souligné, mercredi, la nécessité de mobiliser la communauté scientifique sénégalaise, pour mettre la science, la technologie et l’innovation au cœur d’une gestion rationnelle et durable de l’écosystème marin.

S’exprimant lors d’un atelier de consultation nationale sur les océans, M. Guèye a expliqué qu’il s’agit de donner « un nouvel élan à la recherche pour que celle-ci puisse jouer pleinement son rôle du développement ».

Le thème de ces consultations qui vont durer deux jours, est « L’importance de l’avancement des sciences de l’océan et la nécessité de mieux intégrer les connaissances dans la prise de décisions en Afrique ».

« On parle souvent des ressources gazière et pétrolière qui sont nouvelles et celles-ci sont plus connues, mais il s’agit aussi des ressources halieutiques, sans compter des écosystèmes marins qu’il faut préserver », a-t-il souligné.

Selon lui, « les consultations arrivent à point nommé parce que notre pays est en train de dérouler son plan de développement socio-économique qui a l’objectif de transformer de façon structurelle notre économie ’’.

Il estime que « la planète ne pourra pas survivre à elle-même si les hommes (…) ne prennent pas les précautions pour gérer de façon rationnelle et intelligente » ses ressources.

Le Sénégal a été choisi pour organiser la deuxième conférence internationale sur les océans, à la suite de la première qui a eu lieu en 2016.

« Ce que nous cherchons aujourd’hui est de voir comment la science peut aider à trouver des solutions à des questions qui nous interpellent en ce qui concerne la pêche, les changements climatiques, l’érosion côtière et l’élévation de la mer », a dit le directeur de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANTS), Doudou Ba.

« Elle permettent entre autres applications, de contribuer efficacement à la sauvegarde de l’environnement, notamment à la prévention des risques et périls liés aux changement climatiques », a-t-il ajouté.