Le représentant par intérim des Nations Unies en Guinée, Georges Alfred Kizerbo, a affirmé un appui budgétaire de 500 millions de dollars dans le cadre du plan d’accompagnement de l’ONU au gouvernement guinéen pour le développement économique et la réduction de la pauvreté.
M. Kizerbo, qui est également représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a fait cette annonce lors d’une conférence de presse animée mardi en prélude à la célébration du 73e anniversaire des Nations Unies, prévu le 24 octobre prochain.
Selon lui, l’année 2018 marque pour la Guinée le démarrage effectif du nouveau Plan d’appui des Nations Unies pour l’aide au développement (PNUAD 2018-2022), avec un financement de 500 millions de dollars.
La modalité d’exécution dudit plan s’articule autour de l’approche « unis dans l’action » pour la réalisation des 17 objectifs de développement durable à l’horizon 2030.
L’accompagnement financier et technique des Nations Unies se fera en cohésion avec les termes de références du Plan national de développement économique et social (PNDES), qui définit tous les paramètres et les lignes directrices de l’orientation économique et sociale de la Guinée.
C’est dans ce cadre que le système des Nations Unies et le gouvernement ont signé récemment un plan de travail unique, considéré comme la réponse collective et harmonisée des Nations Unies au profit des priorités de développement.
Par ailleurs, en ce mois d’octobre, l’équipe des Nations Unies en Guinée compte saisir l’opportunité de la célébration du 73e anniversaire de l’ONU pour organiser une série d’activités à Conakry et dans d’autres villes du pays.
Ces activités ont pour but de « favoriser une plus grande ouverture de l’organisation auprès du grand public, des étudiants, des jeunes et des différents acteurs du développement, y compris le secteur privé et les medias », a précisé M. Kizerbo.
Grâce aux efforts du gouvernement guinéen et à l’appui technique et financier des partenaires au développement, la Guinée a pu réduire le taux de pauvreté de 12%, passant de 57% en 2012 à 45% en 2018.