Nul n’ignore que l’agriculture reste l’une des activités principales dans la plus part de nos milieux ruraux. Elle constitue sans doute l’un des principaux leviers pour la croissance de l’économie nationale. Ce qui rend d’ailleurs le pays fort en matière d’exportation de nos produits locaux.
A Nzérékoré, capitale de la Guinée Forestière, la culture agricole notamment du riz, du cacao, d’hévéa et de bananes, reste le faisceau pour de nombreuses familles qui de nos jours se rendent compte de l’impact que cela fait sur l’environnement. Une seule voie reste à exploiter, c’est le changement de pratique agricole, selon Monsieur Antoine Dramou, membre du conseil économique et social, et membre de la commission chargée des activités rurales. Pour lui, la préfecture de Nzérékoré reste un exemple type pour la préservation de l’environnement.
« Il faudrait qu’on change nos pratiques agricoles et l’adapter aux changements climatiques, à la préservation des ressources naturelles. Et en même temps augmenter la productivité pour pouvoir satisfaire les besoins alimentaires du pays », confie-t-il, avant de rappeler : « Le chef de l’Etat avait proposé de relancer la culture pérenne, le café, le cacao, le palmier à huile et l’hévéa pour augmenter les revenus des productions. Comme vous savez, la pauvreté s’est installée en milieu rural. Notre souci c’est d’aider les planteurs à produire plus pour augmenter leurs revenus. Vous savez le riz fluvial chez nous est très néfaste sur l’environnement sans compter la baisse de fertilités de nos sols avec un rendement faible au niveau de la culture de coton. Le souci c’est de pouvoir faire des cultures pérennes sur le coton, aménager les bas-fonds de pisciculture et augmenter le niveau de la nappe phréatique pour pouvoir préserver nos ressources en eau et en même temps diminuer la dégradation de la forêt », a-t-il souhaité.
Cependant, « tous les agriculteurs doivent être emmenés à changer leur pratique culturale », dit-il, avant d’évoquer que cela se passe par l’unique moyens « de coopérer avec les techniciens qui ont de nouveaux itinéraires techniques qui permettraient de préserver les ressources naturelles pour une agriculture durable ».