Depuis des années, les zones agro-pastorales sont confrontées à des conflits entre agriculteurs et éleveurs. Ces tensions ont affecté les relations entre les deux groupes. Ces derniers temps, les conflits ont diminué dans certaines localités telles que Kolenté et Sougueta. Les responsables de ces deux sous-préfectures sont parvenus à trouver la solution aux problèmes.
» J’ai une équipe sous préfectorale qui gère les transhumances dans les différents districts. Le conflit qui existe entre agriculteurs et éleveurs risque d’être depenalisé au niveau de la justice. Qui parle aujourd’hui d’éleveurs, parle forcément d’agriculteurs parce que c’est le riz et la viande. Personne ne peut chasser l’autre. Quand ils viennent, on gère entre eux. S’il y a le dommage, le fautif le répare. Si la saison pluvieuse arrive, on appelle les éleveurs. On les demande de garder leurs troupeaux pour ne pas qu’ils devastent la culture. Si c’est la saison sèche, on demande aux agriculteurs qui veulent cultiver de faire la haie pour empêcher les bovins de brouter », a déclaré lieutenant colonel Bouya Bangoura, sous-préfet de Kolenté.
Les conflits entre agriculteurs et éleveurs ont entraîné d’importants dégâts dans certaines localités du pays. Le nouveau président de la délégation spéciale de Sougueta parvient à résoudre les conflits à l’amiable.
» Il ya des conflits mais ils ne dépassent ici. On a toujours géré le problème au niveau de Sougueta. Il n’arrive même pas à la gendarmerie. On trouve la solution au bureau de transhumance. Nous sommes en train de sensibiliser les propriétaires terriens. Si les agriculteurs et les éleveurs respectent les consignes, il y aura moins de dégâts », a indiqué Amadou Bachir Sylla, président de la délégation spéciale de Sougueta.
Les affrontements entre agriculteurs et éleveurs sont légion dans des communes rurales. Les autorités doivent continuer à mener des activités de sensibilisation pour calmer la situation.
De Kindia, Ibrahima Sory Traoré, pour guineeminesnature.com