A l’origine, le projet minier de Yomboyéli était géré par une société Chino-autralienne Forécariah Guinea Mining SAU – filiale de Bellzone. Cinq années après, la Société Indienne Ashapura Guinee SA vient pour relancer les travaux d’exécution de façon officielle. La rencontre autour de ce lancement s’est déroulée devant les autorités Gouvernementales, préfectorales et sous préfectorales. A constaté sur place, notre reporter.
Au niveau des populations riveraines, les avis sont partagés d’un village à l’autre vis-à-vis de l’impact environnemental et social. Yomboyéli un village près du site minier et Lansanayah de l’autre village qui abrite le site expriment tous leur désarroi.
Ils se disent avoir été menacés de quitter les lieux par l’ancienne Société qui avait engagé les travaux de construction d’une cité pour les délocaliser. Inquiets pour cette fois encore, les riverains veulent s’rassurer d’abord avant le démarrage des travaux si le contrat avec l’Etat a été bien ficelé pour éviter les « problèmes ».
Sur ce point, ils demandent aux autorités guinéennes de faire en sorte que la nouvelle société Ashapura Guinee S.A revoit la situation de la cité qui était en construction à Konsondouyah où ils doivent déménager répond bel et bel au choix avant de commencer toute activité que ce soit.
La question serait liée à l’avis quelques interventions du fait que par le passé l’ancienne Société avait lancé ses activités d’exploitation qui ont coïncidé à l’installation de l’Assemblée Nationale guinéenne, suite à laquelle les opérations d’exploitation ont été automatiquement fermées.
Donc, c’est à la société Ashapura Guinea SA selon eux d’établir cette fois un contact d’informations régulières entre le gouvernement et les populations impactées. Ceci pour prévenir à tout éventuel mécontentement.
Selon les constats de notre reporter jusqu’au moment où il quittait les lieux, les négociations entre les villageois, autorités et miniers étaient en cours de résolution.
Mohamed Lamine Dramé, envoyé spécial, pour guineeminesnature.com
