La première table ronde des partenaires de l’Initiative d’Adaptation pour l’Afrique (AAI), aura lieu le lundi 24 septembre 2018, de 10h30 à 11h30 à New-York dans la salle de conférence 5 du Secrétariat de l’ONU, en marge de la 73ème Assemblée générale des Nations Unies (AGNU).
Elle est co-organisée par le gouvernement gabonais, au nom du Comité des chefs d’État et de gouvernement africains sur les Changements Climatiques (CAHOSCC) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Plus de 40 dirigeants dont Mme Patricia Espoinosa, secrétaire exécutive de la Convention cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), M. Eric Solheim, administrateur du PNUE, Josefa Leonel Correia Sacko, commissaire de l’Union Africaine, Pierre Guislain, vice-président de la Banque Africaine de Développement, pays et organisations, ont confirmé leur participation à cette importante réunion.
En tant que coordonnateur en exercice du CAHOSCC et champion de l’IAA, le président du Gabon, S.E. Ali Bongo Ondimba, a réaffirmé son engagement à accélérer les mesures d’adaptation au changement climatique en Afrique, travaillant avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en vue de mobiliser 5 millions de dollars à travers cette table ronde pour appuyer le programme de travail triennal de l’IAA.
« L’Afrique avec ses moyens déploie sans hésiter toute son énergie pour combattre le cancer du développement moderne qu’est le changement climatique. Cela doit donc conduire nos partenaires à mobiliser sans relâche leurs efforts, conformément aux engagements continuellement répétés mais encore insuffisamment implémentés. J’invite donc tous nos partenaires à rejoindre le train de la transformation pour relancer le momentum de Paris et transformer nos mots en actes. Car comme je le dis depuis Paris, le coût de l’inaction sera plus important et plus lourd que celui de l’Action », a déclaré M. Bongo.
Ce sera l’occasion d’examiner les mesures les plus efficaces pour aider à combler l’écart d’adaptation en Afrique, que les experts estiment entre 7 et 15 milliards de dollars par an d’ici 2020, et qui augmentera par la suite.
African Daily Voice (ADV)