C’est pour informer les médias nationaux de l’évolution de la maladie que s’est tenue cette conférence de presse ce vendredi au département du Ministère de la Santé.

Il est tout d’abord revenu au Représentant Résidant de l’OMS en Guinée, Pr Joseph Kizerbo de faire la situation dans le monde, ce, depuis l’apparition du virus en Chine.

À propos, il dira que  »près de 90 000 personnes sont touchées dans le monde dont 80 mille et un peu plus en Chine. Ceci étant, il rappelle que tous les continents sont aujourd’hui touchés avec 25 cas de décès en Afrique. Parmi les pays touchés, il y’a l’Algérie, le Maroc, l’Égypte premier pays africain affecté d’ailleurs, le Nigeria, le Sénégal et la Tunisie.

Il a remercié par la même occasion, les partenaires qui évoluent aux côtés de la Guinée dans cette lutte, à l’image de l’UNICEF, le fonds des nations unies pour l’enfance,  l’organisation Mondiale de la Santé, l’OIM organisation internationale pour les migrations, CDC Atalanta.

Il est ensuite revenu au Ministre de la Santé, Colonel Rémy Lamah de parler des dispositions actuelles prises par l’État Guinéen pour éviter le COVID19 qui continue de faire des ravages dans le monde.

Il dira à ce sujet, que les axes d’entrée que sont l’aéroport, le port et d’autres lieux adéquats sont sécurisés. Mais il ne faut pas céder à la panique. Il faut éviter l’épidémie de la peur dira t’il en substance.

Quant aux symptômes, Dr Lama a demandé à ce que les cas suspects soient immédiatement signalés et conduits dans un centre spécialisé, au nombre de 3 à Conakry selon lui.

La fièvre, la toux, la fatigue prolongée sont les symptômes présentés. Il faut également se tenir loin des personnes qui toussent.

Quant à la décision des autorités Guinéennes de ne pas fermer les frontières avec le Sénégal, il affirme que tout de même des dispositions sont prises pour contrer le virus, si jamais il apparaissait dans notre pays.

De Sakoba KEITA Directeur Général de l’ANSS, souhaite pour sa part que les professionnels des médias puissent être des relais pour sensibiliser, informer les populations notamment dans les langues locales, et de surtout pas contribuer à accroître la panique que elles à travers leurs médias.

Des questions allant de la connaissance du virus, aux mécanismes de suivi, passant par le budget alloué et l’implication des médias notamment dans les langues nationales ont ponctué les échanges avec les journalistes, fortement mobilisés.

Idi Camara

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