La mine Bel Air de Boffa a été officiellement lancée ce vendredi 30 novembre par le président de la république Alpha Condé. La cérémonie a connu la présence du directeur général d’Alufer Mining, des ambassadeurs de la Grande Bretagne et des État Unis, des autorités régionales, préfectorales, des élus locaux et des ministres.

Après dix-huit mois de construction, la société Bel Air Mining est désormais opérationnelle. Financée à hauteur de 200 millions de dollars, sa mise en place a engendré d’autres grands avantages qui sont entre autres : la réalisation d’une mine à ciel ouvert avec une production moteur de 5,5 millions de tonnes à 10 millions de tonnes par an, la construction d’un port, de l’air de stockage et d’une route de 25 Km.

Pour le préfet de Boffa, ce lancement de la mine de Bel Air est un grand atout pour le développement de sa préfecture. « C’est un privilège pour nous après 20 mois, le lancement de la construction de la mine de Bel Air, d’assister à son inauguration. C’est un moment clef dans la vie du projet Bel Air Mining et d’un moment important dans le développement de la préfecture de Boffa qui est longtemps resté l’un des plus grands postes de pauvreté du pays. Pendant les 20 mois de cohabitation entre la société et nos communautés impactées, il y a eu quelques soubresauts du fait que nos communautés sont confrontées pour la première fois aux opérations minières. Ces incompréhensions et tensions ont toujours été résolues sous le dialogue et l’arbitrage des autorités locales. Nous avons toujours été convaincu qu’en garantissant à la société des conditions de paix, cela lui permet d’atteindre ses objectifs à temps. Aujourd’hui, nous sommes tout heureux de constater qu’aucun incident majeur n’est venu perturber les activités de la société», a indiqué Hadja Hawa Sackho.

Le Directeur général de la société Bel Air Mining n’a pas caché sa satisfaction. Il a mis l’occasion à profit pour exhorter à une cohabitation pacifique entre la société et la communauté. « Hommage à nos communautés, et aux autorités, mais aussi à la société. Nous recommandons fermement que ce climat d’échange, de communication et d’information soit maintenu et renforcé pour une cohabitation pacifique et bénéfique à chacun et à tous», a ajouté Bernard Pryor.

Présent à la cérémonie, Catherine Iingleheam, ambassadrice de la Grande Bretagne en Guinée, a félicité la société de son engagement au respect du contenu local. « Les contacts directs que l’ambassade a eu avec la société civile qui se trouve dans la préfecture sur le contenu local confirme l’engagement de la société Alufer de faire en sorte que la communauté bénéficie directement de l’exploitation de la mine. Nous espérons que la société Alufer soit un bon exemple d’exploitation minière et du développement de la préfecture de Boffa, nous espérons également que l’expérience d’Alufer en Guinée qui consiste à faire passer du projet minier du concept à la production intégrale, pourrait être un exemple positif pour nous.» dit-elle.

Selon une source, la main d’œuvre de la société est composée à 95% de guinéens. La plus part de ces bras valides sont issus de la zone impactée par  ladite société.

Fatala-infos

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