Les premières pluies qui se sont abattues sur Conakry, dans la nuit du vendredi au samedi ont fait d’énormes dégâts matériels. A yimbaya permanence, dans la commune de Matoto, ce sont des habitations qui ont été envahies par la boue et des ordures. Une situation qui n’est pas restée sans conséquences. Pour exprimer leur colère, des citoyens ont déversé des tas d’immondices sur la chaussée empêchant toute circulation des engins.

Tout aurait commencé aux environs de 22heures dans la nuit du vendredi, lorsqu’ une forte pluie tombait par endroit sur la capitale. Des averses, qui ont fait céder le mur de canalisation des eaux usées, situé derrière les habitations des victimes de cette catastrophe. Après le passage de cet orage, qui à drainée des déchets solides et liquides dans des concessions, des victimes racontent leur mésaventure.

« Depuis hier 22 heures jusqu’à maintenant, on travail, personne n’est venu nous assister seulement les voisins, aucune autorité. C’est ce matin vers 9heures 10heures, que le chef de quartier est venu et il dit qu’il va à la commune pour alerter. Depuis qu’il est parti, on l’a plus revu. » A expliqué Abdoulaye Camara, victime.

Face à l’ampleur des dégâts, et le comportement du chef de quartier est dénoncé par des victimes. Ces citoyens ont donc barricadé l’autoroute, tout en y déversant des ordures évacuées des concessions. Une manière disent-ils, d’attirer l’attention des autorités.

« C’est pour cette raison, que nous sommes sorti pour déverser les ordures sur la route, espérant qu’ils vont venir ramasser. » A affirme Aboubacar Sylla, citoyen.

Cette colère des populations, s’est passée devant les forces de l’ordre notamment la gendarmerie déployée pour veiller au grain. Des citoyens interrogés parlent d’incivisme et d’une irresponsabilité de l’Etat.

« Nous sommes responsable actuellement, mais l’Etat aussi est faible. Ils ne font pas leur boulot, ils ne font que battre campagne dans les rues. » A clamer Sékou One Camara, citoyen.

Une situation, qui a impacté sur la circulation. Des conducteurs, qui payent les frais ne cachent pas leur indignation. Jusqu’au moment où nous éteignions nos caméras et micros, des citoyens continuaient à déverser des tas d’ordures sur la chaussée créant un terrible embouteillage sur l’autoroute Fidel Castro.

Avec tamtamguinee

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