Une initiative de ACORD Guinée, association de coopération et de recherches pour le développement en collaboration avec les départements de l’ Agriculture, de l’aménagement de la ville, des mines et de l’environnement avec l’appui de la FAO, le fonds des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.
À la fin des travaux des recommandations ont été formulées.
Parmi elles, »promouvoir une stratégie commune d’information et de sensibilisation sur la question foncière, réviser et proposer des textes d’application relatifs aux textes sur le foncier, prendre en compte les besoins des couches vulnérables que sont les jeunes et les femmes, mettre en place des mécanismes de gestion des fonciers agricoles, pastoraux et traduire ces textes dans les différentes langues nationales, pour une large compréhension du public. »
Interrogés, des participants se sont réjouis de la tenue de la rencontre qui vient à point nommé dit-on.
Mme Tambassa de la société civile de la préfecture de Pita et Ibrahima BARRY responsable d’ONG, ont promis de faire la restitution des connaissances apprises, car selon eux, »la question foncière se pose avec acuité dans les communautés du pays, il est donc important que nous sachions cerner tous les contours, et cette formation nous conforte davantage dans cette position » ont ils fait savoir à notre micro.
Dans son allocution de clôture, le Directeur du BSD de l’administration du territoire et de la décentralisation, s’est réjouit de la tenue d’une telle rencontre, qui a permis selon Aly Badara CONDÉ, »le rapprochement des positions sur la question du foncier se matérialise progressivement grâce à ces formations initiées par ACORD. Cette plate forme est indispensable pour la résolution des conflits nés du foncier. Je remercie les participants pour leur brillante contribution et ACORD que j’exhorte à la poursuite des activités, dans le but de réussir les états généraux qui se profilent à l’horizon », et la résolution des conflits liés au foncier dans notre pays.
C’est sur une note de satisfaction que les travaux se sont achevés à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry.
