En dépit des multiples plaintes des populations riveraines et des différentes dénonciations faites par la presse locale, depuis plusieurs années, un dépotoir d’ordures jonche à quelques mètres de la rentrée de l’hôpital Rusal-Friguia, communément appelé ‘’Pechiney’’.

La réouverture de l’usine qui constituait un grain d’espoir de voir cet endroit inapproprié, débarrassé de ces tas d’immondices, semble ne pas être opportune.

Ni les autorités ni les partenaires Russes ne semblent en être moralement affectés alors que ce dépotoir représente non seulement une pollution pour le cadre de vie, mais aussi une source de maladies.

La couche la plus exposée est celle infantile qui, à cause de la paresse ou du complexe des parents, est considérée comme étant la mieux placée pour renverser les poubelles ménagères au grand dépotoir.

Une fois au dépotoir, ces enfants inconscients des dangers auxquels ils sont exposés, prennent tout le temps qu’il faut pour y jouer et ramasser à mains nues des objets qu’ils considèrent utiles.

Les vigiles postés à la rentrée de l’hôpital, disent en avoir ras le bol de chasser les enfants dans ce dépotoir et pointe les parents d’un doigt accusateur.

« Chaque fois c’est comme ça ! Nous les chassons, ils reviennent. Mais c’est la faute aux parents, l’enfant ne connait rien, tout ce qui l’intéresse c’est jouer. Quand ils jettent les ordures, au lieu de retourner directement à la maison, ils se mettent à fouiller dans la poubelle. Nous sommes fatigués de parler, les parents n’ont qu’à prendre des dispositions… » explique M.S.

Des études ont démontré que l’accumulation des ordures ménagères dans une ville, quelle qu’en soit la cause, porte préjudice à la santé. Elles peuvent être à l’origine de la prolifération de microbes, parasites et autres vecteurs de maladies. Par ailleurs, la putréfaction engendre des odeurs incommodantes et vapeurs irritantes, susceptibles de provoquer des phénomènes allergiques voire des pneumonies.

Cependant le principal risque de l’accumulation des ordures, c’est la prolifération des microbes et parasites de toutes sortes, ainsi que des animaux qui vivent de ces reliefs : salmonelles, mouches, moustiques, rats, souris. Autant de compagnons à l’origine de parasitoses diverses : paludisme, intoxications alimentaires, fièvre typhoïde, choléra mais aussi la peste…

Ce n’est pas tout, de récentes études ont montré que les décharges paraissaient impliquées dans la survenue de malformations génétiques, parmi des enfants nés de parents résidant à moins de 3 km d’un site.

Selon l’OMS, chaque année 3 millions d’enfants dans le monde sont tués par l’insalubrité de l’environnement, c’est pourquoi la nouvelle équipe de la mairie a du pain sur la planche, car tous les espoirs de voir la ville de Fria propre en générale, et les devantures des structures sanitaires en particulier, se reposent sur elle.

Source : friaguinee.net

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