Le Gabon retirera les permis forestiers de tout opérateur qui ne sera pas engagé, d’ici à 2022, dans un processus de certification du Forest Stewardship Council (FSC), a annoncé mercredi le président gabonais Ali Bongo Ondimba.

« J’ai (…) décidé de fixer 2022 comme année butoir pour certifier FSC, toutes les concessions forestières. En effet, toute entreprise forestière opérant au Gabon, non engagée dans ce processus de certification, se verra retirer son permis », a déclaré le président gabonais, en visite dans une scierie du nord du pays.

Au Gabon, un peu plus de 2 millions d’hectares, soit 14% du domaine forestier, sont certifiés FSC, avec trois sociétés (Rougier Gabon, Compagnie des bois du Gabon (CBG) et Precious Wood).

Douze entreprises de transformation du bois au Gabon possèdent aussi le label FSC.

Dans le bassin du Congo, seuls le Cameroun, le Congo-Brazzaville et le Gabon possèdent des labels FSC.

« La certification FSC améliore la transparence au niveau local en insistant sur la traçabilité du bois, le respect des communautés et celui des travailleurs », a expliqué Mathieu Auger-Schwartzenberg, directeur FSC pour le bassin du Congo.

La décision du chef de l’Etat gabonais est la suite logique, selon un de ses conseillers, de celle prise en 2009 interdisant l’exportation du bois brut. Le Gabon avait ainsi exigé une première transformation locale de son bois afin de créer plus d’emplois et de réaliser une plus-value économique sur cette ressource nationale.

African Daily Voice (ADV)

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