Le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique a présidé ce jour, la cérémonie d’ouverture de la Réunion consultative régionale de l’AREI pour l’Afrique de l’Ouest. Cette réunion qui a regroupé plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest a pour objectif de mettre en place un système d’aide aux différents pays dans l’exploitation des ressources potentielles pour le développement des énergies renouvelables.

L’AREI est une initiative de transformation menée par l’Afrique pour accélérer, intensifier et exploiter l’énorme potentiel du continent en matière de sources d’énergie renouvelable. L’initiative se concentre sur l’élaboration de solutions intégrées au défi d’élargir l’accès à des services énergétiques propres, d’améliorer le bien-être humain et de mettre les pays africains sur la voie d’un développement durable et respectueux du climat.

L’AREI est une vision et une cadre globale pour atteindre les objectifs précis à court, moins et long terme dans le domaine particulier des énergies renouvelables sur le continent Africain. C’est une vision continentale unique et soutenue par 54 chefs d’État sous le leadership du Président de la République Alpha Condé, président du conseil d’administration d’AREI et Coordinateur de l’énergie renouvelable en Afrique.

Pour la directrice Régionale de l’AREI, cette initiative est sans aucun doute la proposition la plus audacieuse et d’une certaine manière la plus complexe et la plus transformatrice issus des négociations sur le climat. Selon elle, le caractère unique d’AREI repose sur la nature de son conseil d’administration composé de cinq chefs d’État représentant chacun une sous-région Africaine. Ce qui montre l’importance de l’initiative et les enjeux de l’énergie renouvelable pour le continent Africain mais également la volonté politique de créer une dynamique positive pour apporter de la lumière mais également de l’emploi, de l’éducation et la santé, un avenir éclairé à tous explique-t-elle.

Pour sa part, le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique dira que cette rencontre de Conakry après celles des autres régions vise à jeter les bases d’une interaction continue entre l’IDU et les parties prenantes de la région CEDEAO, ce pour renforcer l’opérationnalité des activités de cet organisme sous la veille constante et permanente de chaque pays.

À rappeler que cette consultation est la dernière dans une série de cinq dont quatre réunions ont précédemment eu lieu en avril 2018 au Tchad pour l’Afrique Centrale, en Nairobi en juillet pour l’Afrique de l’Est, au Caire en octobre 2018 pour l’Afrique du Nord et à Windhoek en novembre 2018 pour l’Afrique Australe.

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