Avec un réseau fluvial de 6 000 km, la Guinée est surnommée le « château d’eau de l’Afrique de l’Ouest ». Les autorités misent sur cette ressource pour développer le pays et ont lancé la construction de plusieurs barrages hydroélectriques. Le pays veut combler la totalité de ses besoins en électricité d’ici 2020.

Sur les 13 millions d’habitants en Guinée, près de 2 millions seulement ont le courant. Il est également difficile d’avoir de l’électricité 7 jours sur 7 dans plusieurs quartiers de la capitale. La Guinée compte deux barrages en fonction mais ces derniers sont insuffisants pour alimenter le pays.

Construit en 1999, le barrage hydroélectrique de Garafiri, à 140 kilomètres de la capitale Conakry, est le premier du pays. Mais très vite, il peine à alimenter la ville dont les besoins en électricité augmentent année après année. Pendant la saison sèche, le barrage n’a pas assez d’eau et sa capacité de production de 75 mégawatts est très souvent divisée par deux.

À cela s’ajoute des problèmes techniques, souvent dus au vieillissement du matériel.

Pour y remédier, le pays mise sur l’eau afin d’exploiter le potentiel hydoélectrique du pays.

Construction d’un complexe hydroélectrique

« C’est un pays qui est à la source des trois plus longs fleuves de la sous-région. Il a un potentiel hydroélectrique de 6 000 mégawatts au moins. Il faut en tirer profit au maximum », explique Amara Camara, le directeur général du projet d’aménagement hydroélectrique de Souapiti.

Les autorités ont ainsi décidé de construire un complexe hydroélectrique, en partenariat avec la Chine. La construction de deux barrages supplémentaires, le long du fleuve Konkouré, est estimée à 1 000 milliards de francs CFA. Leur capacité de production s’élève à 800 mégawatts d’électricité, de quoi couvrir les besoins du pays.

Grâce à ces barrages, la Guinée voudrait combler la totalité de ses besoins en électricité d’ici 2020.

Un reportage de Réussite, une émission coproduite par Canal + et Galaxie Africa (groupe Jeune Afrique), diffusée tous les premiers samedi du mois sur Canal+ en Afrique et A+ en France.

Source: jeune afrique

 

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